Pour Eva Joly, les procureurs de l'affaire Bettencourt Woerth sont des serviteurs personnels du Président.
Pour Eva Joly, la fraude fiscale et l'abus de faiblesse sont évidents. Mais les procureurs, nommés par décision présidentielle, parfois contre l'avis du Conseil de la Magistrature, ne font pas leur travail avec toute la motivation souhaitable. Au lieu de faire en sorte que les crimes et délits postés à leur connaissance fassent l'objet d'enquête, ils se comportent plus comme des serviteurs personnels du président.
La fille de la milliardaire demande qu'elle soit mise sous tutelle ou curatelle, et personne ne l'a fait. Alors que Liliane bettencort est une personne faible dont on n'abuse.
Florence Woerth ment, car la fraude est manifeste : 16 milliards d'euros de fortune, et Liliane Bettencort affirme avoir payé 400 millions d'euros au fisc en dix ans. Or, si elle avait placé sa fortune à la Poste, elle aurait touché chaque année 3 %, donc 480 millions d'euros par an. Sur ce gain, elle aurait payé 40% d'impôt, donc 192 millions par an ! Soit quatre fois plus que ce qu'elle annonce avoir versé. Donc, les ommes qu'elle annonce indique une fraude fiscale. Même si Florence Woerth est de bonne foi, elle ne fait rien d'autre que de la défiscalisation légale, elle est payée pour dépouiller légalement l'Etat.
Cette affaire illustre les dysfonctionnements institutionnels qui se sont aggravés avec Sarkozy. Il règne, selon elle, un climat de peur dans l'institution judiciaire comme dans les médias.
Cela dit, même si le procureur n'a pas déclenché d'enquête, la fille de Liliane Bettencourt a pu saisir directement une juge de Nanterre, Isabelle Prévost-Desprez, présidente de la 15e chambre, et l'affaire sera jugée. Mais il faut se battre pour stopper la destruction de tous ces contre pouvoirs.
dimanche 27 juin 2010
Une formation et des habitudes peuvent permettre de dominer le trac de s'exprimer ou de paraître en public.
Ne pas croire qu'il est facile et donné à tous de s'exprimer en public. Cela s'apprend, cela s'acquiert.
Ne pas croire qu'il est facile et donné à tous de s'exprimer en public. Cela s'apprend, cela s'acquiert.
vendredi 11 juin 2010
A méditer, et relrie
Lorsqu’on condamne Chomsky dans l’affaire Faurisson, il faut au minimum dire ce que l’on condamne exactement : une erreur tactique fort ancienne ou le principe même de la défense inconditionnelle de la liberté d’expression ? En ce qui concerne ce principe, il y a plusieurs remarques à faire. Tout d’abord, la France ne possède pas la tradition libertaire en matière d’expression d’opinions qui existe aux États-Unis, où la position de Chomsky ne choque personne et, pour l’essentiel, est admise à travers presque tout le spectre politique . Une loi comme la loi Gayssot qui réprime en France le négationnisme entrerait immédiatement en conflit avec le premier amendement à la constitution (qui garantit la liberté d’expression). L’American Civil Liberties Union, dans laquelle militent de nombreux antifascistes, porte plainte devant les tribunaux si l’on interdit au Ku Klux Klan ou à des nazis de manifester, en uniforme, dans des quartiers à majorité noire ou juive – comme à Skokie (Illinois) en 1978. On peut ne pas être d’accord avec cette attitude, mais il faut au moins être conscient du fait que le débat se déroule entre deux traditions politiques différentes (toutes deux d’ailleurs issues des Lumières), l’une dominante en France, l’autre aux États-Unis, et non entre un Noam Chomsky élu représentant d’une ultra-gauche dévoyée et la France républicaine.
mardi 8 juin 2010
Le vent avait chassé la pluie aux larges gouttes,
Le soleil s'étalait, radieux, dans les airs,
Et les bois, secouant la fraîcheur de leurs voûtes,
Semblaient, par les vallons, plus touffus et plus verts !
Je montai jusqu'au temple accroché sur l'abîme ;
Un bonze m'accueillit, un bonze aux yeux baissés.
Là, dans les profondeurs de la raison sublime,
J'ai rompu le lien de mes désirs passés.
Nos deux voix se taisaient, à tout rendre inhabiles ;
J'écoutais les oiseaux fuir dans l'immensité ;
Je regardais les fleurs, comme nous immobiles,
Et mon coeur comprenait la grande vérité !
Le soleil s'étalait, radieux, dans les airs,
Et les bois, secouant la fraîcheur de leurs voûtes,
Semblaient, par les vallons, plus touffus et plus verts !
Je montai jusqu'au temple accroché sur l'abîme ;
Un bonze m'accueillit, un bonze aux yeux baissés.
Là, dans les profondeurs de la raison sublime,
J'ai rompu le lien de mes désirs passés.
Nos deux voix se taisaient, à tout rendre inhabiles ;
J'écoutais les oiseaux fuir dans l'immensité ;
Je regardais les fleurs, comme nous immobiles,
Et mon coeur comprenait la grande vérité !
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